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MYSTERE : LA COTE ETRANGE
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MYSTERE : LA COTE ETRANGE - 4 mn - 12 févr. 2007

(21 Avis)  Note :

Comment expliquer qu'une voiture dont le moteur est éteint puisse monter une côte ?

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Enfant mystère à Marseille


leJDD.fr
>> Un enfant de deux ans et demi est depuis neuf jours entre les mains des autorités marseillaises sans que l'on sache d'où il vient, ni même comment il s'appelle. Il a été retrouvé par des passants dans le 3e arrondissement de la ville et depuis, personne ne l'a réclamé. Quant à lui, il reste muet quand on le questionne sur ses origines. Les enquêteurs avouent être dans une situation de "blocage".

Il a deux ans et demi, est d'origine maghrébine, et a été retrouvé début août dans le troisième arrondissement de Marseille, vêtu d'un tee-shirt blanc, d'un short de coton orange et de baskets argentées. Mais personne ne sait qui il est, comment il s'appelle, et encore moins qui sont ses parents et ce qu'il faisait là, ce mardi 5 août, quand des riverains, intrigués par ce petit garçon qui errait seul sur une esplanade de la cité Fonscolombes, ont alerté les autorités. Car depuis, personne ne l'a réclamé. Personne n'a non plus été en mesure de fournir des informations qui auraient pu permettre aux enquêteurs de retrouver la trace de sa famille. Et ce en dépit de l'appel à témoins (*) lancé mercredi par la brigade des mineurs.

Toutes les hypothèses restent ouvertes

Si la police a bien enregistré "plusieurs coups de fil, (...) il s'agissait uniquement de personnes qui ont cru avoir reconnu l'enfant", a confié le parquet de Marseille à La Provence. "D'autres appels étaient plus fantaisistes", ont-ils ajouté, avouant être "dans une situation de blocage". Quand au petit garçon lui-même, dont l'âge a été évalué à 30 mois, "il s'exprime, vit, s'agite, comme un enfant de son âge, mais ne dit toujours pas comment il s'appelle", ni qui sont ses parents, poursuit le quotidien.

Après avoir été placé dans un foyer spécialisé dans les enfants en bas âge, le garçonnet a été confié à une assistante maternelle. Pour l'heure, et bien que le silence qui marque cette affaire fasse penser à un abandon, toutes les hypothèses restent ouvertes concernant les circonstances dans lesquelles l'enfant s'est retrouvé seul dans les rues de Marseille.

(*) Les personnes ayant des informations à apporter peuvent contacter la brigade des mineurs aux numéros suivants: 04 91 39 60 65 ou 45 (heures ouvrables) ou 04 91 39 80 88 ou 86 00.



Crime de Maracon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le crime de Maracon est une affaire d'homicide non résolue qui a eu lieu en Suisse en 1949, suscitant émotion et mystère. Aujourd'hui encore, tout n'est pas élucidé, et de nombreuses personnes prétendent connaître le coupable des meurtres qui ont été commis. Nombreuses sont également les personnes suspectées, parfois en haut lieu.

Le crime de Maracon présente des traits uniques, de par sa nature d'affaire non résolue et de par les remous qu'il a suscités dans la population. Il a ainsi donné lieu à des légendes, relayées par la presse, dont certaines sont encore tenaces aujourd'hui. Ainsi, on fait régulièrement allusion au fait que les victimes auraient été battues à coup de manivelle, que l'une d'elles aurait été enceinte ou que la police aurait d'abord conclu à un accident de la route, sans compter la théorie persistante d'après laquelle le coupable serait un ecclésiastique. En levant un coin du voile jeté pendant cinquante ans sur le dossier de police judiciaire, le présent article a pour but de rectifier certaines affirmations couramment entendues.

Sommaire

[masquer]

Découverte des corps [modifier]

Le dimanche 19 juin 1949, à 19h30, un agriculteur de La Rogivue découvre les corps de deux jeunes filles sur le territoire de la commune de Maracon. Ils gisaient dans un bois, en contrebas de la route Semsales-Palézieux et en bordure du ruisseau du Corjon.

Premières opérations d'enquête [modifier]

L'agriculteur se rend chez le secrétaire municipal de La Rogivue et alerte la gendarmerie par téléphone. Dès 21h30, arrivent successivement sur les lieux les diverses personnes concernées, parmi lesquelles se trouvent le juge informateur de la région d'Oron-Moudon, deux médecins de la région, le commandant de la police cantonale, le commandant de la gendarmerie, ainsi que plusieurs gendarmes et inspecteurs de la sûreté.

Ce soir-là, seul un envoyé spécial de la Nouvelle Revue de Lausanne a eu vent de l'affaire et peut décrire pour ses lecteurs l'ambiance des premières opérations d'enquêtes. Il relève notamment que la puissante automobile de la police de sûreté est munie d'une liaison radio et qu'une brave paysanne tient un bidon à la main pour servir du thé aux gendarmes.

Sur les indications des premiers témoins, les inspecteurs du Service de l'identité judiciaire ont braqué des projecteurs sur la berge du ruisseau de manière à apercevoir les corps des deux jeunes filles étendues à quelques pas de là. On trouve aux alentours deux sacs à main, dont l'un contient un acte d'origine fribourgeois permettant d'identifier une des victimes, Marie-Thérèse B***, née en 1931. Ce document est immédiatement remis au juge informateur, qui se met en relation avec la gendarmerie de Châtel-Saint-Denis. A la suite de ces démarches, il sera établi que le corps non identifié est celui d'Hélène M***, née en 1932, et que les deux victimes habitaient Semsales. La presse relèvera qu'on ne connaissait pas de fréquentations à ces jeunes filles, par ailleurs de bonne conduite. Les parents des victimes confirmeront qu'elles n'étaient en possession que de petites sommes d'argent et que rien ne leur a été dérobé.

Après avoir marqué l'emplacement des sacs à main à l'aide de jalons (qu'on peut aujourd'hui voir au musée de la Sûreté), les inspecteurs de l'identité judiciaire rentrent à Lausanne où, dès 1h30, les sacs à main seront examinés pour y révéler d'éventuelles empreintes digitales ou tout autre indice susceptible d'être utile à l'enquête. Mais aucune empreinte digitale identifiable ne pourra y être relevée, du fait que les sacs en question ont été projetés dans l'herbe humide.


L'heure avancée et l'obscurité rendent difficiles de plus amples constatations. Étant donné le risque de piétiner inutilement les lieux, de nuit, et d'enfouir dans le sol les objets pouvant constituer des preuves, le commandant de la police cantonale, d'entente avec le juge informateur, donne l'ordre d'interrompre les opérations à environ 0h45, le 20 juin. Le caporal du poste d'Oron et deux gendarmes sont chargés de la garde des corps durant la nuit.

Le 20 juin 1949, à 5h00, les opérations sont reprises sur place, à la lueur du jour naissant. Le Service de l'identité judiciaire procède à la prise de photographies, à des mensurations pour établir un croquis et à de minutieuses investigations du lieu du crime et de ses abords. Sur la route, à une vingtaine de mètres du pont du Corjon, côté Semsales, la présence de nombreuses taches de sang atteste que le drame s'est vraisemblablement déroulé là et que les cadavres ont été ensuite dissimulés dans la forêt.

Vers 7h00, le juge ordonne la levée des corps, qui sont transportés provisoirement dans un pré, où ils font l'objet d'un examen sommaire par les docteurs présents. Cet examen révèle que la mort a été causée par des projectiles d'arme à feu. Les corps sont ensuite placés sur un camion attelé d'un cheval et transportés à la salle de la municipalité de Maracon. Là, les médecins procèdent à un nouvel examen, dont ils concluent que les deux victimes ont été tuées avec une arme à feu de petit calibre. Marie-Thérèse B*** a reçu, à bout portant semble-t-il, une balle sous l'omoplate gauche et Hélène M*** a reçu une balle dans la poitrine, à la hauteur du sternum. Le professeur Marc-Henri Thélin, médecin légiste, est arrivé sur place et peut extraire aussitôt le projectile du corps de Hélène M***. Cette balle est remise au commandant de la police cantonale. Vers la fin de la matinée, les deux corps sont transportés en automobile à l'Institut d'anatomie pathologique, à Lausanne, pour autopsie. Le macabre convoi est escorté par deux motocyclistes de la gendarmerie. Pratiquée dans l'après-midi du 20 juin, l'autopsie conclut dans les deux cas à une mort causée par un projectile de calibre 22 court. Elle ne relève pas de traces de lutte ni de viol. En outre, aucune des deux jeunes filles n'était enceinte.


Dans la nuit du 19 au 20 juin, vers 0h30, les gendarmes postés aux abords des corps ont contrôlé, sur les lieux du crime, un cycliste dont l'allure leur avait paru suspecte. Dans le courant de la matinée du 20 juin 1949, on découvrira chez ce dernier un pistolet Flobert de petit calibre et deux douilles. Le professeur Marc Bischoff, directeur de l'Institut de police scientifique, à Lausanne, est chargé de l'expertise comparée de l'arme saisie et du projectile extrait du corps d'une des victimes. Il en conclut que les balles incriminées ne peuvent pas avoir été tirées par l'arme dont le suspect était porteur et ce dernier est relâché.

Dès 6h00, le 20 juin 1949, la police vaudoise a pris contact avec la police fribourgeoise, à Semsales. Le commandant de la police cantonale vaudoise s'est aussi rendu à Châtel-Saint-Denis, où il a rencontré le préfet, le juge d'instruction, le commandant de la police cantonale fribourgeoise ainsi que le chef de la police de sûreté fribourgeoise. Dès lors, les recherches entreprises en collaboration par les polices vaudoise et fribourgeoise se poursuivent sans désemparer: les enquêteurs contrôlent et interrogent de nombreuses personnes qui leur ont été signalées par la population comme étant suspectes, tant sur le territoire du canton de Fribourg que sur celui du canton de Vaud. Le pays est sillonné par des gendarmes, dont on relève qu'ils se déplacent avec leurs motocyclettes personnelles pour agir plus rapidement.

L'inconnu signalé [modifier]

Au cours de ces investigations, on signale un individu qui se trouvait couché dans l'herbe, le 19 juin, vers 11h50 et vers 14h00, à une trentaine de mètres du bord droit de la route, près du pont du Corjon. À cet endroit, les gendarmes ont découvert sous un buisson, dans la haie, une Tribune de Lausanne, datée du dimanche 19 juin 1949. Également le 19 juin 1949, vers 15h20, alors qu'ils se trouvaient entre la route Semsales-Maracon et la Broye et qu'ils gagnaient le « gros creux » de la rivière, dans lequel ils allaient se baigner, un habitant de La Rogivue et un habitant d'Ecoteaux ont vu, à une distance de deux cents mètres environ, un individu qui s'éloignait du bois du Corjon, soit du lieu de l'attentat, à travers champs, en direction de la Broye. Ils ne peuvent donner un signalement de cet homme, étant donné la grande distance qui les séparait.

Les premiers témoignages et la détermination de l'heure du crime [modifier]

De nombreuses personnes ont circulé sur la route Semsales-Maracon dans le courant de l'après-midi du 19 juin 1949. En recoupant leurs témoignages, les enquêteurs essaient de reconstituer le parcours des victimes et de déterminer l'heure du crime.

Toutes deux ont assisté aux vêpres et ont décidé de faire une promenade tout de suite après. Leur intention est de se rendre à pied au bal de la kermesse de Bossonnens. À 14h20, elles quittent Semsales en direction de Maracon. On évalue à quarante minutes environ le temps nécessaire pour faire à pied le chemin qui sépare Semsales du pont du Corjon, en marchant à bonne allure.

Entre 15h00 et 15h05, un groupe de quatre personnes passe à bicyclette sur le pont du Corjon. Ces promeneurs ont remarqué des traces de sang sur la route et ont supposé qu'il pouvait s'agir de la chute d'un cycliste ou d'un motocycliste. D'autres témoins affirment cependant avoir rencontré vers 15h45, en dessous de la Rogivue, deux jeunes filles, dont le signalement correspond à celui des victimes, qui se dirigeaient vers Maracon.

La police procède également à l'audition de tous ceux qui se sont trouvés ce jour-là à proximité des lieux. Aucune de ces personnes n'a remarqué quoi que ce soit : pas de cris, ni de coups de feu.

L'affaire du 8 mai 1949 [modifier]

Le meurtre des jeunes Marie-Thérèse B*** et Hélène M*** rappelle une agression dont fut victime une autre jeune fille de Semsales, le dimanche 8 mai 1949, aux environs de 13h00. Ce forfait a eu lieu sur la même route, mais au sortir de Semsales en direction de La Rougève, sur territoire fribourgeois. Alors qu'il n'était qu'à deux mètres de distance, un inconnu a tiré sur elle avec un pistolet de calibre 6 mm, heureusement sans causer de blessure grave, puis l'a violée. Vu que la plaie et l'endroit où la balle se trouvait logée ne présentaient aucun danger pour la santé de la jeune fille, le juge fribourgeois a estimé préférable de ne pas extraire tout de suite le projectile.

Après le crime du 19 juin, cependant, la victime du 8 mai est mise à contribution. Elle donne un signalement de son agresseur et sera systématiquement confrontée aux suspects ou aux photographies d'individus ayant occupé les services de police pour des affaires de mœurs. Des surveillances sont également exercées le dimanche 26 juin 1949 en sa présence, pour qu'elle puisse désigner son agresseur aux enquêteurs, dans le cas où elle l'apercevrait. Cette opération n'apportera pas de résultats intéressants, étant donné la grande affluence de curieux qui ne cessent, tous ces dimanches, de se rendre sur les lieux du drame. Malgré tout cela, elle ne pourra jamais reconnaître son agresseur.

L'affaire prend de l'ampleur [modifier]

Le 23 juin 1949, on envoie aux communes des affiches de grand format diffusant les signalements obtenus, en leur enjoignant de les placarder au pilier public. Ces affiches promettent en outre une récompense de mille francs à toute personne fournissant des renseignements permettant l'arrestation du ou des coupables, en garantissant l'anonymat de l'informateur qui en manifesterait le désir. Un avis similaire a aussi été distribué par poste à 403 ménages sur territoire vaudois et à 3085 ménages sur territoire fribourgeois. Dès le 24 juin 1949, on écrit également aux directeurs des asiles d'aliénés et aux vendeurs d'armes.

Divers incidents ou agressions, recensés du 15 septembre 1942 au 30 juin 1949, offrent une similitude avec les affaires du 8 mai et du 19 juin 1949. Les enquêtes à ce sujet n'apportent toutefois pas d'indices supplémentaires.

Dans les jours qui suivent immédiatement le meurtre, la police vérifie l'alibi de tous les individus ayant eu maille à partir avec la justice pour des actes violents ou dans des affaires de mœurs, ainsi que celui de tous ceux qu'accuse la rumeur. Trop souvent, la police est lancée sur de fausses pistes et quand elle tient un suspect, il est vite disculpé ou, à tout le moins, les éléments manquent pour procéder à son inculpation.

Les expertises d'armes à feu, notamment, jouent un grand rôle, puisque les rayures observées sur l'une des balles du 19 juin permettent d'exclure de nombreuses armes saisies auprès des suspects. L'arme du crime ne sera jamais retrouvée. Par ailleurs, la balle de la victime du 8 mai sera extraite et comparée aux projectiles du 19 juin. Il n'est toutefois pas possible, d'après le professeur Bischoff, de déterminer avec certitude si les balles du 19 juin ont été tirées par la même arme que la balle du 8 mai.

En fin de compte, les recherches vont se concentrer sur un suspect principal, habitant Semsales, dont la culpabilité ne pourra cependant jamais être établie. En effet, l'alibi qu'il fournit n'a pas pu réellement être mis en doute, même si les témoignages le concernant sont contradictoires.

On suspecte aussi un citoyen britannique qui a logé à l'Auberge de l'Étoile, à Promasens, dans la nuit du 18 au 19 juin 1949. Par l'intermédiaire de Scotland Yard, on apprendra qu'il s'agit d'un citoyen fort excentrique, âgé de 65 ans. L'opinion de la police d'Eastbourne, où il habite, est qu'il serait la dernière personne à pouvoir commettre un quelconque acte de violence. Comme il a la plume facile et se pique d'être un détective amateur, cet original écrira le 15 septembre 1950 une lettre très détaillée, non exempte d'un certain humour involontaire, dans laquelle il donne des conseils à la "Police fédérale suisse"...

 

Des questions sans réponse [modifier]

De nombreuses questions restent sans réponse : L'auteur du crime était-il un déséquilibré (sadique) et le même pour les deux affaires ? Le crime a dans les deux cas été commis un dimanche, au début de l'après-midi, et l'agresseur du 8 mai a déclaré à sa victime : "je te reverrai". Il pourrait s'agir d'une méprise pour la deuxième affaire, Hélène M*** portant une jaquette dont la coupe et la teinte offrent beaucoup de ressemblance avec celle que portait la victime du 8 mai. Vu la contradiction des témoignages concernant l'heure du crime, les deux victimes du 19 juin ont-elles été véhiculées ? S'agit-il d'un amoureux éconduit ? Dans ce cas il aurait surveillé les jeunes filles, qui se sont d'abord rendues à la gare pour consulter l'horaire et n'ont pris la décision de se rendre à pied à la kermesse de Bossonnens qu'à la dernière minute. L'individu qui a été vu vers 11h45 près des lieux du crime et celui qui a été vu à proximité vers 14h00, qui pourrait être le même, n'a jamais été identifié, comme l'inconnu qui a été vu après 15h15 s'éloignant du bois du Corjon, lieu du crime, à travers champs en direction de la Broye.

L'enquête judiciaire est désormais close depuis longtemps, mais l'enquête historique commence.

 

Polémiques [modifier]

Il est peut-être nécessaire de signaler encore un aspect généralement négligé dans le traitement de cette douloureuse affaire. La collaboration entre la police vaudoise, en charge de l'enquête puisque le crime s'était déroulé sur le territoire de son canton, et la police du canton de Fribourg d'où venaient les victimes n'a pas fonctionné de manière exemplaire. Les enquêteurs vaudois envisageaient presque exclusivement un coupable fribourgeois. Pour les policiers fribourgeois impuissants, des investigations plus poussées en territoire vaudois auraient peut-être révélé des pistes qui ont été ignorées et qui sont aujourd'hui à jamais effacées.




Vous voilà enfin!

Il était temps! Nous avons besoin de votre aide.

Une équipe d’historiens a essayé de résoudre des « vieux cas » historiques – d’anciens crimes où les coupables s’en sont sortis impunis ou des crimes encore plus insidieux où un village entier aurait peut-être été complice. Vous découvrirez aussi d’étranges mystères découlant d’évènements qui ont pris place au cours d’une période s’échelonnant de l’ère des Vikings jusqu’à la ruée vers l’or du Klondike.

Seulement voilà, ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air! Les preuves n’ont pas toutes traversé intactes l’épreuve du temps et les indices qui nous restent ont souvent conduit les historiens-détectives vers des conclusions fort différentes. Nous avons vraiment besoin d’un regard neuf.

Vous êtes priés de laisser vos idées préconçues sur « l’histoire » au vestiaire. « Faire de l’histoire » ne signifie pas mémoriser des dates, des noms de politiciens et des guerres. Tout cela n’est que contexte. « Faire de l’histoire », c’est un travail de détective – et nous avons besoin de vous pour faire le travail. Nous n’avons que des pistes, des artefacts, des indices, des insinuations et des allégations. « Faire de l’histoire », c’est assembler tous ces éléments, examiner les éléments de preuve, évaluer la crédibilité des témoignages, mettre de l’ordre dans les contradictions et démontrer pourquoi votre solution de ces mystères est la meilleure.

Neuf mystères vous attendent et nous avons besoin de votre aide pour les résoudre.

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crimes inexpliques

la bande a bonnot 18283

Posté le 29.04.2007 
Fin de la bande à Bonnot

« La tragédie d'Ivry-sur-Seine.
L'assassin Bonnot tue M. Jouin chef adjoint de la Sûreté. »
Le Petit Journal. 6 mai 1912.Après ce dernier braquage, la police va progressivement mettre fin aux activités de la bande. Le 30 mars, Soudy est arrêté. Le 4 avril, c'est le tour de Carouy. Le 7 avril, les policiers capturent Callemin, résultat important celui-ci étant l'un des protagonistes les plus importants avec Garnier et Bonnot. Le 24 avril, Monnier est également arrêté.

Le 24 avril, Louis Jouin, numéro 2 de la sûreté nationale qui est chargé de l'affaire, perquisitionne à Ivry-sur-Seine au domicile d'un sympathisant anarchiste. Dans une chambre, il a la surprise de reconnaître Bonnot, qui le tue à coup de revolver puis parvient à s'enfuir. Blessé au cours de la fusillade, Bonnot se rend chez un pharmacien pour se faire soigner. Il explique au pharmacien qu'il est tombé d'une échelle, mais celui-ci fait le rapprochement avec l'affaire d'Ivry et prévient les autorités. La police peut ainsi avoir une idée approximative de l'endroit où se trouve Bonnot et passe la région au peigne fin. Le 27 avril, elle le surprend dans sa cachette de Choisy-le-Roi. Bonnot a le temps de se retrancher dans sa maison, et le chef de la Sûreté préfère faire cerner les alentours et attendre les renforts plutôt que de donner l'assaut. Un long siège commence, mené en personne par le préfet de police, Louis Lépine. De plus en plus de troupes diverses arrivent (jusqu'à un régiment de Zouaves avec sa mitrailleuse Hotchkiss dernier cri), ainsi que de nombreux badauds venus assister au « spectacle ». Bonnot sort de temps en temps sur le perron pour tirer sur ses ennemis ; il est évidemment accueilli par des salves de tir mais parvient à chaque fois à s'en sortir indemne. Tandis que le temps passe et que la police tergiverse sur la façon de mettre fin au siège, il se désintéresse peu à peu de ses assaillants pour se mettre à écrire son testament. Finalement, Lépine décide de faire sauter la maison à la dynamite. Grièvement blessé dans l'explosion, Bonnot prend encore le temps de terminer son testament en affirmant l'innocence de plusieurs personnes dont Dieudonné. Lorsque les policiers emmenés par Guichard donnent l'assaut, il parvient encore à les accueillir à coup de revolver avant d'être blessé. Il décède peu après en arrivant à l'Hôtel-Dieu de Paris.

Après Bonnot, les deux derniers membres de la bande en liberté sont Valet et surtout Garnier, auteur de la plupart des meurtres. Le 14 mai, ils sont localisés dans un pavillon de Nogent-sur-Marne. Les policiers espèrent réaliser une arrestation « en douceur », mais manquant de discrétion, ils sont repérés par Valet et Garnier qui se retranchent dans la maison. Un nouveau siège commence, pratiquement identique à celui de Choisy, avec un très grand nombre de policiers et militaires et une foule de badauds venue suivre les opérations. Pendant plus de 9 heures, Valet et Garnier tiennent en respect une petite armée de forces de l'ordre. Finalement, un régiment de dragons parvient à faire sauter la villa. La police donne l'assaut et achève les deux hommes. Les policiers doivent ensuite se battre pour récupérer les corps avec la foule qui veut les réduire en bouillie.

la bande a bonnot 18282

Posté le 29.04.2007 
Jules Joseph Bonnot (1876 - 1912) est un anarchiste français. Il fut le meneur de la bande à Bonnot, un groupe illégaliste ayant multiplié les braquages et les meurtres en 1911 et 1912.

Le braquage de la Société générale
Le 14 décembre 1911, Bonnot, Garnier et Callemin volent une automobile qu'ils comptent utiliser pour leurs projets. Utilisant ses connaissances des différents modèles, Bonnot a choisi une Delaunay-Belleville, marque de luxe qu'il sait fiable et rapide.

Le 21 décembre 1911, à 9h, rue Ordener à Paris, Bonnot, Garnier, Callemin et peut-être un quatrième homme se présentent à la rencontre du garçon de recette de la Société générale et de son garde du corps. Lorsqu'ils les aperçoivent, Garnier et Callemin se précipitent hors de la voiture, Bonnot restant au volant. Garnier fait feu à deux reprises sur l'encaisseur qui s'effondre, grièvement blessé. Callemin ramasse sa sacoche, et tous deux s'enfuient en direction de la voiture, malgré l'intervention de passants que Bonnot tente de disperser en tirant en l'air. Une fois Callemin et Garnier montés à l'intérieur, Bonnot démarre, mais Callemin fait tomber la sacoche dans le caniveau. Il descend pour la récupérer, aperçoit quelqu'un qui court dans sa direction, sur lequel il tire sans le toucher, puis remonte dans la voiture. Selon plusieurs témoins, un quatrième homme serait intervenu à ce moment. Enfin, Bonnot démarre, et la bande prend la fuite.

C'est la première fois qu'une voiture est utilisée pour commettre un braquage, et l'événement a un retentissement considérable, accru par la blessure grave de l'encaisseur. Le lendemain l'événement fait la une des journaux. La bande déchante pourtant en découvrant le butin qui n'est que de quelques titres et de 5000 francs. Ils abandonnent leur voiture à Dieppe puis reviennent à Paris. Callemin, parti en Belgique tenter en vain de négocier les titres, les rejoint bientôt. Pendant ce temps la police découvre que le braquage est lié au milieu anarchiste, nouvelle qui lorsqu'elle transpire dans la presse augmente encore le retentissement de l'affaire.

Une semaine environ après le braquage de la Société générale, Garnier et Callemin trouvent refuge quelques jours chez Victor Serge et sa maitresse Rirette Maitrejean. Bien que n'approuvant pas les méthodes de la bande, ils les hébergent par solidarité. Peu après le départ de Garnier et Callemin, la police, enquêtant toujours parmi les anarchistes connus, perquisitionne le domicile de Victor Serge. Le couple est arrêté, officiellement pour détention d'armes trouvées dans un paquet laissé par un ami anarchiste. La presse présente Victor Serge comme le « cerveau » de la bande, estimant que sans lui la capture des autres est imminente. L'événement a en fait plutôt l'effet inverse : de jeunes anarchistes comme René Valet et René Soudy, révoltés par cette arrestation, vont par la suite se joindre au groupe illégaliste.

landru (2) 18281

Posté le 29.04.2007 
Début de l'affaire
À la fin de 1918, le maire de Gambais reçoit une lettre d'une certaine Mme Pellet, lui demandant des nouvelles d'une Mme Anne Collomb qui, fiancée à un M. Dupont, s'était établie avec lui à Gambais ; le maire répond qu'il ne connaît pas cette personne. Quelques temps plus tard cependant, l'édile reçoit une lettre d'une certaine Mme Lacoste, qui lui demande des nouvelles de sa sœur Célestine Buisson, laquelle se serait également installée à Gambais avec un M. Frémyet.

Frappé de la similitude des demandes, le maire met en contact les deux familles qui se rendent compte que Dupont et Frémyet semblent être la même personne et s'unissent pour porter plainte contre X auprès du parquet de la Seine.

Une enquête de police permet d'établir que la maison en question appartient à un certain Monsieur Tric, qui la loue à un Monsieur Fremyet, résidant à Rouen. Les recherches sur cette personne demeurent vaines jusqu'à ce que, le 11 avril 1919, la parente de l'une des disparues reconnaisse le mystérieux homme sortant d'un magasin de faïences. Alertée, la police parvient à localiser l'individu, nommé Lucien Guillet ; celui-ci est arrêté par les policiers Braunberger et Belin, le 12 avril 1919, à son domicile rue Rochechouart et accusé d'escroquerie et d'abus de confiance.

landru 18280

Posté le 29.04.2007 
Escroqueries
De 1893 à 1900, il pratique une dizaine de métiers : comptable, entrepreneur de travaux, cartographe ... et fonde une fabrique de bicyclettes à pétrole avec laquelle il commet sa première escroquerie : il organise une campagne de publicité nationale, spécifiant que toute commande doit être accompagnée d'un mandat représentant un tiers du prix, les commandes affluent mais il disparaît avec l'argent sans jamais livrer les bicyclettes.

Allant d'escroqueries en escroqueries, dissimulé sous de faux noms, il collectionne les condamnations à des peines d'amende et de prison (deux ans en 1904, treize mois en 1906) mais parvient à sortir de prison grâce aux expertises de médecins psychiatriques qui le déclarent dans « un état mental maladif qui, sans être de la folie, n'est plus du moins l'état normal ».

En 1909, il est condamné à trois ans de prison ferme pour escroquerie : suite à une annonce matrimoniale, il a fêté ses fiançailles avec une certaine Jeanne Isoré. Il s'est fait remettre les titres de la dame, puis a disparu.

Dès sa sortie de prison, il monte une nouvelle escroquerie : il achète un garage, qu'il revend immédiatement sans avoir payé le premier propriétaire. La justice l'identifie assez vite comme l'auteur de ce délit, et il prend la fuite. En 1914, il est condamné par défaut pour cette affaire à quatre nouvelles années de prison. S'agissant de sa quatrième condamnation à une peine de plus de trois mois, le verdict est agrémenté de la peine accessoire de relégation, c'est-à-dire qu'il est condamné à être déporté à vie au bagne de Guyane. Landru qui a déjà connu la prison sait que la détention en Guyane se passe dans des conditions extrêmement difficiles avec un taux de mortalité très élevé parmi les détenus. Il est dès lors possible que cette condamnation ait joué un rôle dans sa transformation en assassin : il ne pouvait tout simplement plus se permettre d'être reconnu par l'une de ses victimes.

roberto calvi 10604

Posté le 04.02.2007 
Roberto Calvi était un homme d'affaires italien, né a Milan le 13
avril 1920 mort à Londres le 18 juin 1982.

D'abord simple employé au Banco Ambrosiano dans les années 1960,
Roberto Calvi parvint à gravir tous les échelons jusqu'à la présidence
de ce groupe, avec l'aide de Mgr Paul Marcinkus, un prélat américain
à la tête de l'IOR (Institut des Œuvres de religion), la banque d
u Vatican qui deviendra rapidement l'actionnaire majoritaire de Banco
Ambrosiano. Roberto Calvi était membre de la loge P2, dirigée par
Licio Gelli.

La gestion de Roberto Calvi laissa un déficit de 1,4 milliard de
dollars dans les caisses de Banco Ambrosiano. La destination des
sommes disparues, dont une part importante appartenait à la Mafia,
n'a jamais été élucidée. Plusieurs pistes ont été citées dans le
dossier (la loge pseudo-maçonique italienne dite « loge P2 », des
comptes privés, un soutien au syndicat polonais Solidarnosc et aux
Contras nicaraguayennes), sans que la lumière puisse être faite.

Le 18 juin 1982, Roberto Calvi est retrouvé pendu sous un pont de
Londres (Blackfriards Bridge). La justice britannique conclut au
suicide, une thèse mise en doute par sa famille. En 1992, une enquête
est rouverte en Italie, conduisant, en 2003, à l'inculpation du
parrain mafieux Pippo Calo, des entrepreneurs Ernesto Diotallevi et
Flavio Conboni ainsi que de son amie Manuela Kleinszig pour meurtre
aggravé et prémédité. Mgr Marcinkus, qui fut également inculpé par la
justice dans le cadre de cette affaire, reçut la protection du pape
Jean-Paul II et quitta l'Église en 1990. Licio Gelli, grand-maître de
la loge P2, est aussi interrogé en tant qu'accusé par les magistrats,
ainsi que Ernest Backes en tant que témoin, ex-numéro 3 de la chambre
de compensation Clearstream, basée au Luxembourg et qui aurait
transféré des fonds pour le bénéfice de la banque Ambrosiano.

Selon les magistrats romains, Roberto Calvi fut éliminé pour trois
raisons :

le punir de sa mauvaise gestion des immenses sommes d'argent confiées
par l'organisation criminelle de la mafia
le faire taire, lui qui connaissait tous les rouages du recyclage
de
l'argent mafieux à travers le Banco Ambrosiano et l'IOR
(Institut des Œuvres de religion)
servir d'exemple à tous les collaborateurs externes à la mafia,
politiciens, hommes d'affaires, etc.

charles bravo 10603

Posté le 04.02.2007 
Le bravo de Charles était un avocat britannique qui a été fatalement empoisonné avec de l'antimoine en 1876. Le cas est encore sensationnel, notoire et non défini. On le connaît également comme meurtre de bravo de Charles et meurtre au Priory.

C'était un crime non résolu commis dans un ménage victorien d'élite au Priory, une maison de borne limite dans le gouvernement éclipsé par reportage de Balham, de London.The même et les nouvelles internationales alors. Les principaux médecins se sont occupés du chevet et tout convenu lui était un cas de l'empoisonnement d'antimoine. La victime a pris 3 jours à la matrice mais n'a donné aucune indication de la source du poison pendant ce temps. Personne a été jamais facturé le crime.


Le cas a indiqué le bravo de Charles comme commandant, le moyen, violents, et un despote. Le mariage était imbalanced où la puissance a été concernée. Son épouse riche avait eu un passé scandaleux avec une affaire extra-conjugale et était la veuve d'un mari riche qui était mort dans des circonstances mystérieuses. Elle était hors de faveur avec sa famille et socialement et bien que le même âge (30) que son mari, il ait été un avocat prochain respecté. De plus, elle a choisi dès le début de se tenir sur son propre argent, une option fournie par de nouvelles lois en Angleterre alors. Elle a eu la position et l'argent et lui ont eu l'ambition.

Leur rapport était orageux et l'empoisonnement s'est produit pendant quatre mois dans le mariage. Dans un docudrama de BBC, Julian Fellowes étudie les suspects ; le ménage, Florence elle-même, son ancienne caniveau de l'amoureux DR James Manby, Mme Cox de femme de charge et la probabilité du suicide. Il dépeint également le bravo de Charles en tant que mari victorien en particulier concasseur, manquant totalement en se sentant à fournir de personnel, les animaux et son épouse, son traitement peu raisonnable dépassant même les espérances sociales de la femme docile dans la société victorienne.

Une hypothèse est que le bravo de Charles empoisonnait lentement son épouse avec de petites doses de cumulatives d'antimoine (elle avait été chroniquement mal portante depuis peu de temps après leur mariage). Elle théorise qu'il a voulu commander sa fortune dès le début et c'était à sens unique il obtiendrait ses mains là-dessus. En se traitant avec le laudanum pour le mal de dents avant heure du coucher, elle propose qu'il eût l'habitude par distraction la bouteille d'antimoine pour se traiter avec des médicaments.

Mme Cox de femme de charge a censément dit à police Charles admis en utilisant le poison sur se quand ils étaient seuls ensemble, plus tard changeant son rapport dans le dock pour braquer le soupçon d'elle-même à Florence.

Sa mort était longue, durant de trois (Fellowes) à plus de quatre jours (Ruddick) et douloureux. Il était particulièrement notable qu'il n'ait offert aucune explication de son état à servir des médecins, suggérant il a eu une certaine implication personnelle à cacher, n'étant pas le type pour protéger d'autres

lizzie borden 10602

Posté le 04.02.2007 
Lizzie Andrew Borden (le 19 juillet, 1860 - 1er juin, 1927) était une célibataire de la Nouvelle Angleterre et une figure centrale dans le cas entourant la hache brutale double-assassinent de son père et mère un jour étouffant, 4 août, 1892 à Fall River, le Massachusetts. Borden a été acquitté une fois apporté à l'épreuve, mais personne d'autre a été jamais essayé, et elle est restée une figure dans le folklore américain. Les meurtres, l'épreuve, et l'épreuve suivante par des médias sont devenus un célèbre de cause ; et l'événement a supporté en culture et criminologie américaines de bruit en tant qu'un des incidents les plus célébrés de l'ère victorienne. Le conflit au-dessus de l'identité du tueur continue à ce jour


En 1904, l'actrice Nance O'Neil a rencontré Lizzie Borden à Boston. Dans l'- siècle du Th 20, on était encore considéré comme socialement inacceptable pour que des femmes devenant des actrices. O'Neil était un dépensier, toujours dans l'ennui financier, et Borden est venu d'un fond riche. Les deux ont eu un rapport intense, en dépit de la notoriété de Borden. O'Neil était marié alors.

Tandis qu'on ne l'a définitivement montré jamais que les deux étaient intimes, l'arrêt du rapport deux ans après en 1906 était une perte significative à Borden, et elle est alléguée pour avoir eu la difficulté en récupérant avec émotion. O'Neil était plus tardif un caractère dans le musical au sujet de Lizzie Borden, autorisé Lizzie Borden : Une tragédie musicale dans la hache deux, où elle a été jouée par Suellen Vance. La mesure féministe de Carolyn se rapporte à O'Neil en tant que lesbienne manifeste, et bien qu'il y ait peu de détails documentés de toutes les affaires autres que Borden, la mesure a réclamé que son orientation sexuelle était bien connue en cercles de divertissement, en dépit de son mariage. Le livre Lizzie par Evan Hunter (vrai Salvatore nommé Lombino, et aussi célèbre pour écrire sous le nom d'ED McBain) est la source en chef de cette conjecture.

lord lucan 10601

Posté le 04.02.2007
Les journaux ont indiqué que les détectives, qui n'ont jamais fermé les livres sur le cas de Lucan, sont soupçonneux au sujet des voyages fréquents que ses enfants font en Afrique australe.

« Les détectives de yard d'Ecosse, convaincus que le septième comte évasif est encore vivant, croient que ses trois enfants peuvent lui rendre visite en Afrique, » ont dit le journal d'observateur.

La police a refusé de présenter leurs observations sur ceci, le dernier chapitre dans une histoire complètement de mystère, le fuseau et le déshonneur aristocratique.

Le fils de Lucan, seigneur Bingham, a appelé l'histoire « absurde. » Mais la police par papiers surveillait les arrangements du voyage des enfants dans l'espoir qu'elles mènent au père long-cherché, avec le foyer principal tombant sur sa Madame plus âgée Frances de fille.

« Il y a un raccordement possible entre l'Afrique du Sud et le Botswana et les enfants voyageant là, » l'observateur ont cité une source de police comme disant. « Je sais que Frances va en Afrique du Sud beaucoup. Nous allons voir lui à l'heure actuelle. »

Parmi toutes réclamations et contre-demandes -- il y a peu en Grande-Bretagne qui n'identifierait pas moustachioed le visage qui s'est sauvé -- ce beaucoup est connu au sujet du cas célébré.

Fait : la bonne d'enfants de 29 ans de la famille a été brutalement assassinée le 8 nov. 1974, après avoir été attaqué avec le fil sifflant dans la maison luxueuse de Londres du Lucans.

Fait : Madame Lucan, pensée par la police avoir été la cible de l'attaque, a été mal blessée quand elle est allée étudier.

Fait : son mari, un joueur renommé et socialite qui étaient tombés dans la dette et avaient dérivé de son épouse, lettres gauches protestant son innocence et avaient puis disparu sans trace.

Les amis disent qu'il a commis le suicide et sa famille a cherché à le déclarer mort, leur permettant d'hériter de son domaine.

Mais la police n'est pas convaincue et a juste nommé un nouvel investigateur dans leur détermination de fendre le cas.

« Évidemment, la conclusion de Lucan serait le plus grand coup pour n'importe quel détective, » une source aînée de police dite le dimanche exprès.

Ainsi la recherche de meurtre continue, quoique le comte, maintenant dans son 60s, ait un cercle assez des amis assez fidèles et des riches pour lui fournir un début nouveau.
LONDRES (AP) -- La police croit ce seigneur Lucan, l'aristocrate britannique qui a disparu en 1974 après que la bonne d'enfants de ses enfants ait été matraquée à la mort, puisse habiter en Afrique australe et surveille des voyages là par les enfants, un journal rapporté dimanche.

L'observateur a cité un détective récemment retraité de yard d'Ecosse qui a mené l'enquête de longue date de meurtre à partir de 1990 comme dire cela traînant les enfants de Lucan à l'étranger a été entravé par le manque de fonds.

Seigneur Bingham, 28, fils de Lucan et héritier, écartés en tant qu'absurde la suggestion que lui ou ses soeurs, Madame Frances, un avocat de Londres de 31 ans, et Madame Camilla, 25, rendaient visite à leur père.

Un porte-parole à la cour d'Ecosse a refusé de confirmer ou nier le rapport.

L'observateur a cité le surveillant révélateur retraité Alec Edwards car disant il y avait « des personnes influentes qui plutôt il n'ont pas été trouvées. »

« Si vous aviez des détectives suivre des personnes d'un pays à l'autre dans l'espoir de trouver un type allégué pour avoir assassiné sa bonne d'enfants 20 il y a des années impaires, vous pourriez imaginer le counterpublicity qui pourrait se produire, » avez dit Edwards.

La bonne d'enfants de Lucan, Sandra Rivett, a été battue à la mort dans un sous-sol foncé à leur Londres le 7 nov. 1974 à la maison. La police Lucan suspect a confondu la bonne d'enfants avec son épouse aliénée, le Veronica, qu'il a alors attaqué et a sérieusement blessé.

Lucan, un joueur professionnel individu-décrit, était vivant pour la dernière fois vu chez Uckfield, sur la côte du sud de la Grande-Bretagne, plus tard qui jour. Une voiture qu'il avait empruntée a été abandonnée 18 milles de distance.

Il est encore cherché sur une garantie de meurtre, le premier publié pour un pair britannique.



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